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Notre 2eme RENCONTRE

 

Gérard GORSE et Michel LUCIEN 10/01/2002

Cette rencontre, est l'histoire d'une recherche ayant durée 8 ans, trouvant une solution par ma volonté de retrouver une branche de notre famille qui était parti à MARSEILLE. Le seul restant en vie comme je l'indique par la suite, fut mon cousin Gérard, se retrouvant seul aprés le décès de ses parents en 1983, et 1985, et de sa soeur en 93. Se retrouvant seul, et bloqué sur un fauteuil roulant du fait de sa maladie il ignorait qu'existait à Toulouse une trés proche famille.

Tous ses documents familiaux et photos avaient disparus, et ne pouvant se déplacer, sa vie se serait poursuivie dans l'ignorance totale de sa famille.

Cette longue recherche a fait perdre à notre famille plusieurs années, par l'obstination administrative de certaines personnes, à ne pas vouloir donner l'adresse du propriétaire connu, d'un caveau de famille à MARSEILLE. Sans cela, la rencontre avec mon cousin, aurait pu arriver en 1995/1996, et ainsi mon cousin aurait pu profiter de visites de sa famille, avant d'être prisonnier de la maladie.

C'est en 1992, en recherchant le caveau du frère de mon arrière grand père GORSE Ludovic,décédé à la guerre de 14/18, que j'ai trouvé en feuilletant les registres des inhumations des Pompes Funèbres Municipales de TOULOUSE, que GORSE Édouard Charles avait été inhumé le 14/10/1968 au cimetière de Toulouse rue des Arcs St Cyprien.

Je me rendis sur place et demandait au gardien l'emplacement du caveau, Je le retrouvais, mais le temps avait détérioré les inscriptions, aussi après avoir gratté la plaque, les noms de GORSE Édouard et de GAUTIE Julie son épouse apparurent, confirmant ainsi les réponses aux questions posées à la soeur de mon grand père décédé. Ce couple inhumé là était bien celui recherché.

Je me suis donc rendu aux pompes funèbres de Toulouse, rue Pargaminières, et là, une personne charmante ( on me connaissait du fait de mes fréquents recherches), m'indiqua que les obsèques avaient été payé par M. GORSE Charles, fils du défunt, habitant rue d'Oran à Marseille au Numéro 25. Je savais par ma mère, que son cousin professeur de mathématiques était parti à Marseille depuis de nombreuses années, mais qu'il y avait eu peu de correspondance, et que l'on ne savait pas ou ils habitaient.

Je pris alors le Minitel, et regardant au numéro 25 de la rue d'Oran, je trouvais les noms de M.BARBE, BARTHELEMY, VALENTINE, MAYOL,....pas de GORSE.

Je composai le numéro de téléphone de la première personne en l'occurrence Mme BARBE, qui très gentiment me raconta que plus aucun GORSE n'habitait là, que M.GORSE Charles était décédé dans les années 80/82 à Marseille, et que le reste de la famille son épouse et ses deux enfants ( une fille et un garçon) étaient parti, mais sans donner d'adresse. ( nous étions en 93/94).

En avril/mai 1995, j'écrivais à la mairie de MARSEILLE au service de l'état civil, et demandait l'acte de décès de GORSE Charles, en ne donnant qu'approximativement les années 82/84 comme dates éventuelles de décès, c'était en avril mai 1995.

Le 28 juin 1995 arriva à mon domicile l'acte de décès e date du 08/04/1983 de M.GORSE Charles André né à TOULOUSE le 16/05/1910, retraité de l'éducation nationale, fils de GORSE Édouard et GAUTIE Julie, époux de CESARINI Thérèse, domicilié 25 rue d'Oran à MARSEILLE.

Je pris mon téléphone et appelant le service des cimetières de la ville de MARSEILLE, j' appris que le caveau était dans le Cimetière St Pierre, à telle rangée, et portait tel numéro d'emplacement, etc... Je posais la question pour connaître le propriétaire de la concession, on me répondit que le nom que je connaissais, ( CESARINI Thérèse l'épouse) mais rien de plus. Je souhaitais connaître l'adresse de la propriétaire , cela dans le but de reprendre contact avec la famille, mais la personne du service refusa, me disant que l'on ne pouvait pas, etc..etc..

Obstiné et volontaire, et si prés du but, je fis un courrier le 07/07/1995, à la Direction des Opérations Funéraires et Cimetières, en réitérant ma demande, ainsi que le pourquoi de ma demande. Le 21/07/1995 je reçus un courrier de l'Adjoint au maire délégué aux opérations Funéraires et Cimetières, me disant: " J'ai l'honneur de vous confirmer que M. Charles GORSE a bien été inhumé dans la concession n°17698, au cimetière St Pierre, concession attribuée à Mme GORSE Thérèse, ( son épouse), mais que mes services ne peuvent vous communiquer l'adresse."

Tout cela sans me laisser envisager une possibilité de solution, en sorte, une fin de non recevoir.

Aussi je restais désabusé devant ce manque de coopération et de compréhension, ne sachant comment faire pour trouver une solution afin de revoir cette famille. Le temps passa, de recherches téléphoniques, en Minitel, clubs de généalogie, etc. je ne trouvais rien, rien , je n'avais pas de réponse à mon problème.

Le 31/10/2000, je pris ma plume, et envoyais à Monsieur le Sénateur Maire de MARSEILLE , M Jean Claude GAUDIN, une lettre lui expliquant les recherches entreprises depuis 8 ans , les joies et le découragement durant ces recherches, et le refus de certaines personnes, à me communiquer l'adresse de cette famille que je recherchai depuis longtemps.

Ce courrier trouva échos auprès de M. Le Maire, et je n'aurai jamais assez de mots pour le remercier de son aide, car quelques mois plus tard , début 2001, une personne me téléphona pour me dire qu'elle était chargée par la Mairie de Marseille, de faire l'enquête et d'essayer de répondre à ma demande. J'étais surpris, n'osant y croire. Cette personne qui au demeurant fut super durant les mois de recherches me demanda de lui expliquer exactement ce que je voulais,. Je donnais toutes les explications et commentaires sur les documents joints au courrier adressé à M. Le Maire, (Arbre Généalogique Familial, Photocopie de mon livret de famille, de celui de mes parents, (ma mère est née GORSE). Ces documents montraient que nos liens familiaux avec les personnes que je recherchai, étaient très proches. Mon intermédiaire fut vraiment sympa, cet ancien rugbyman tout comme moi, avait compris ma démarche, et m'assura que dés qu'il aurait du nouveau, il m'appellerait.

Au mois de mars 2001, je reçus un nouvel appel téléphonique, et cette fois ci mon intermédiaire de la Mairie me dit: M. Lucien, j'ai retrouvé la trace de votre famille, mais il faut savoir que l'épouse du cousin germain à votre grand-père est décédée depuis le 07/07/1985, et que de plus votre cousine Mireille GORSE est elle aussi décédée le 01/06/1993, quant à votre cousin, je ne l'ai pas trouvé, mais je garde espoir de le retrouver rapidement. Je vous tiens au courant.

D'un seul coup les quatre parents étaient retrouvés, mais déjà trois étaient décédés, dont ma cousine à peine âgée de 46 ans. Quant a mon cousin, ou pouvait il être, qu'avait il fait , toutes les hypothèses étaient envisageables, le meilleur comme le pire.

Mais 3 semaines plus tard, au mois d'avril 2001, nouveau coup de fil, et mon intermédiaire me dit: "M.LUCIEN, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle". En fait cette personne venait de retrouver mon cousin GORSE Gérard âgé de 50 ans, était atteint d'une grave maladie nécessitant une assistance respiratoire, et résidait dans un centre spécialisé de MARSEILLE.

(Au fil du temps j'ai rencontré tous les gens entourant mon cousin, et je peux leur témoigner beaucoup de gratitude, car tous furent charmants et dévoués pour mon cousin).

Je fis fin avril 2001 un courrier à ce centre où résidait mon cousin, je joignais tous les documents nécessaires à montrer qui j'étais, ce que je faisais, et montrait ma parenté avec mon cousin Gérard. Au mois de mai 2001, je pris contact avec le centre de soins et entrait en contact avec les différents personnes qui s'occupaient depuis longtemps de mon cousin, tant médicalement, que administrativement.

Pour tous ces gens là je tombais du ciel, étant tous persuadés que Gérard GORSE n'avait plus de famille, ( je l'apprit plus tard par mon cousin, la Police l'avait interrogé, mais aucune suite ne fut donné à cet entretien).

Après plusieurs échanges téléphoniques, une confiance mutuelle établie avec les dirigeants du centre, il me fallut attendre un mois afin que les personnes du centre puissent préparer psychologiquement mon cousin, et de plus, savoir si il acceptait de rencontrer ce cousin dont il ignorait l'existence.

Le rendez vous fut pris, car on me téléphona à la demande de mon cousin pour savoir la date de ma visite. Passant les vacances dans la région de Nice, je pris rendez vous un jour du mois d'août 2001.

Cette rencontre fut pour moi un grand jour de joie, mais avec beaucoup d'émotion et de peine, je redonnai un sens à la vie en solitaire de mon cousin. Mon épouse et moi même passâmes l'âpres midi avec lui, entouré du personnelle du centre, afin de l'aider si toutefois la rencontre le fatiguait trop. Il fut content et ravi de nous voir. En se quittant on lui promis de lui écrire régulièrement, et surtout d'aller le voir dés que le temps nous en donnerai la possibilité.

Maintenant nous lui écrivons régulièrement, il possède tout notre arbre généalogique, et régulièrement je lui envoie les mises à jour, et bien sur il a des photos anciennes et récentes de la faille.

Ma deuxième visite fut en début 2002 pour lui apporter son cadeau du jour de l'an.

Nous devons aller le voir mai 2002.

Un trés grand MERCI à M.Jean Claude GAUDIN et ses services, et à M. NEMER qui m'a tant apporté et aidé dans ces recherches.

Toulouse le 30/03/2002

Gérard et Marie en Mai 2002

Nous sommes revenus le voir comme prévu en Mai 2002, ainsi qu'en Juillet 2002, il avait eu quelques problèmes de santé, nécéssitant une hospitalisation, mais fin juillet il était trés bien, et en évoquant mes trois petits enfants, il nous dit que nous en avions un de plus avec lui. Tourt cela en souriant.

Notre visite à Gérad Fin juillet 2002

Mercredi 2 Octobre 2002, Gérard GORSE s'est éteint victime du combat contre sa maladie, ce Vendredi 4 Octobre nous l'avons accompagné, entouré de tous ses amis des divers CAT, ainsi que de nombreuses personnes du Centre La Plantation de Marseille,ou il était soigné avec gentillesse et affection.

Nous pensons tous à lui.

Toulouse le 05/10/2002

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